Incohérence et injustice dans les priorités de la Santé de l'UPLD

Publié le par Ia Ora Te Fenua Web

                Le gouvernement de l’UPLD préfère guérir plutôt que prévenir la maladie !

 

Chacun connaît la formule pleine de bon sens : « il vaut mieux prévenir que guérir ». Parce que cela préserve le capital de santé de chacun, parce qu’à terme cela coûte moins cher à la collectivité.

 

Et bien le gouvernement de l’UPLD fait tout le contraire !

 

 Il recule et revient sur des acquis de santé qu’il faudrait au contraire dynamiser : en stoppant la prise en charge financière des dépistages des cancers gynécologiques, le ministère de la santé fait courir des risques supplémentaires aux femmes et crée une injustice entre elles.

 

Chez nous le cancer du sein est la première forme de cancer dépisté chez les femmes (73 par an en moyenne), celui de l’utérus est en 3° position (30 cas par an). Les cancers du sein et de l’utérus sont respectivement  la 1ère et 3e cause de mortalité par cancer des femmes polynésiennes.

 

Une délibération votée par l ’Assemblée de la Polynésie française en novembre 2003 a instauré un dépistage gratuit pour les femmes et pris en charge par le budget de la Polynésie française :

 

-          Un frottis tous les ans, puis tous les 3 ans, pour toutes les femmes de plus de 20 ans,

-          Une mammographie tous les 2 ans pour les femmes à partir de 50 ans.

 

Tout est stoppé par le gouvernement depuis le 1er janvier 2012.

 

Les femmes paieront et se feront rembourser 70% par la CPS. Pensez-vous que les femmes qui ont peu de moyens et se débattent quotidiennement dans des difficultés de budget, pourront assumer cette dépense élevée ? Celles qui auront les moyens préserveront peut être leurs chances de bonne santé. Pas les autres. C’est injuste et inacceptable !

 

Après la suppression de la prise en charge de la désensibilisation aux allergies, cette  nouvelle décision traduit une vision à court terme, une incapacité à fixer des priorités et une absence de volonté politique.

 

Les membres du  groupe Ia Ora Te Fenua demande des explications au gouvernement sur ce recul et réclame la poursuite de ces programmes de prévention.

 

IA ORA TE FENUA,

Assemblée de la Polynésie française

 

 

 

  pièces jointes:

Rapport dépistage

Délibération 2003

   

Publié dans Communiqués

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